Le projet prévoit un plafond de dépenses d’un montant de 14,4 milliards de francs afin de financer l’exploitation et la maintenance des infrastructures ferroviaires ainsi que les tâches systémiques à accomplir dans ce domaine pendant les années 2021 à 2024 (conventions de prestations 2021–2024). Il comprend en sus un crédit-cadre de 300 millions de francs destiné à des contributions d’investissement en faveur d’installations privées de transport de marchandises. La somme totale est supérieure de 1,2 milliard de francs à celle des conventions de prestations (CP) 2017–2020.
L’UTP salue cette augmentation, dont le financement est couvert par le fonds d’infrastructure ferroviaire (FIF), puisque le réseau de lignes s’étend et qu’il y circule davantage de trains, ce qui entraîne une plus grande occupation et une plus forte usure. À cela s’ajoute un certain besoin de combler les retards accumulés dans la maintenance, dans le but d’augmenter la qualité et la disponibilité. Pour l’UTP, une offre de qualité, ponctuelle et sûre forme l’épine dorsale des transports publics suisses. Entretenir efficacement le réseau ferroviaire est le garant de trains à l’heure.
L’objectif du cadre financier proposé pour les années 2021 à 2024 est d’abord de garantir un niveau élevé de sécurité, de fiabilité de l’infrastructure ferroviaire sur le long terme et donc de disponibilité du réseau, le tout en faveur de la clientèle.
Une chose est certaine pour la branche des transports publics: les prochaines années apporteront des défis considérables. Les ressources limitées de la planification à l’exécution, mais aussi les volumes de construction croissants sont les points critiques. «Il est d’ores et déjà évident que la mise en œuvre ne sera pas possible sans restrictions temporaires de l’horaire. Par ailleurs, les CP 2021–2024 peuvent être vues comme un programme conjoncturel rapide en réponse au Covid-19», a souligné Thomas Küchler, président de la direction de la Schweizerische Südostbahn AG (SOB) et de la commission Infrastructure de l’UTP, lors de la conférence de presse de l’UTP à Berne.